Parfois, les clients confondent le nom de certains produits, comme notre écran antibrouillard, qu'ils ont tendance à appeler "écran de fumée".
Pour dissiper ce malentendu, commençons par définir ce qu'est le FOG, selon Wikipédia :
"...En général, il s'agit de la condensation de l'humidité présente dans l'air mais encore en suspension, sous forme de gouttelettes d'eau, et ces gouttelettes d'eau ne sont pas assez grosses pour que la force de gravité terrestre les fasse précipiter, comme c'est le cas avec la pluie."
Et maintenant, nous allons voir la différence avec la FUMÉE :
"La fumée est une suspension dans l'air de petites particules solides résultant de la combustion incomplète d'un combustible. La taille de ces particules varie de 0,005 à 0,01 μm. C'est un sous-produit indésirable de la combustion, produit dans les feux de camp, les braises, les moteurs à essence et diesel".
Comme on le voit, la grande différence entre ces deux termes réside dans la nature de ces particules en suspension :
dans le cas du FOG, il s'agit de gouttelettes d'EAU, alors que la SMOKE produit des particules solides issues d'une combustion toxique.
Il est donc important de noter que l'écran de FOG est totalement inoffensif, puisqu'il permet aux personnes de le traverser sans aucun risque. Si son rideau était constitué de fumée, toute personne qui s'en approcherait ou le traverserait mettrait sa santé en danger en inhalant les particules issues de la combustion.
En outre, l'écran de brouillard, précisément parce qu'il est créé à partir de gouttelettes d'eau, est léger et semi-transparent, ce qui ne pourrait pas être le cas avec des particules solides. C'est cette qualité qui en fait un support holographique idéal pour afficher des contenus de manière unique et dynamique.
Ces dernières années, l'évolution du monde de l'imagerie a été vertigineuse et l'on voit souvent différents termes s'entremêler : 3D, 4D, 5D... Mais que signifie chacun de ces termes, qu'est-ce que cela implique et quelles sont les techniques utilisées ?
Nous vous expliquons :
3D : nous connaissons tous ce terme et sa signification. Au cas où, nous vous rappelons que 3D signifie tridimensionnel et fait référence à un objet ou un espace qui a de la largeur, de la hauteur et de la profondeur.
Le premier film en 3D ? Vous pensez sans doute à Avatar, mais en réalité, l'utilisation de cette technique a fait son apparition dans les salles de cinéma avec Man in the Dark auGlobe Theatre de New York, le 8 avril 1953. Cependant, le premier film entièrement réalisé en 3D, mais pas par un grand studio de cinéma, est The Power of Love, en 1922.
4D : dans ce cas, il s'agit d'ajouter un élément expérientiel à la projection d'un film en 3D. Il s'agit de sièges qui peuvent produire des mouvements, simulant l'action qui se déroule à ce moment-là dans le film.
L'objectif est d'augmenter les sensations pendant le visionnage et de le rendre plus réel.
5D : Au siège dynamique s'ajoutent ici des effets environnementaux pour simuler la situation réelle : vibrations, vent, projections d'eau, fumée, bulles, odeurs, paysage, etc...
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, car il existe encore une autre option à envisager :
7D : en plus de tout ce qui précède, la 7D nous offre encore plus. Le spectateur peut devenir un personnage du film, intervenir dans l'environnement et dans l'intrigue du film. Il peut par exemple utiliser un pistolet pour tirer sur la cible.
Nous sommes nombreux à avoir vu sur les réseaux sociaux des vidéos devenues virales en raison de leur impact visuel. C'est le cas de la fameuse baleine qui semblait sortir du sol d'un terrain de basket à Dubaï. On nous a vendu cela comme une technologie de réalité augmentée que nous pourrions tous avoir chez nous en peu de temps, mais... est-ce vrai ? En réalité, il s'agit du résultat d'une grande campagne de marketing de la société Magic Leap, qui cherche à susciter l'enthousiasme et à attirer les investisseurs autour de sa technologie.
Ce qui se passe avec ce type de vidéos fantastiques qui commencent à être partagées à grande échelle, c'est qu'elles finissent par créer une fausse légende sur ce qui est faisable aujourd'hui avec la technologie et ce qui ne l'est pas. De même, certains termes sont utilisés et parviennent à créer la confusion parmi les gens, comme la réalité augmentée. Il ne faut pas la confondre avec la réalité mixte, car il s'agit de technologies et de techniques différentes.
La réalité augmentée combine des éléments inexistants avec d'autres qui existent, et la réalité mixte est un mélange des deux technologies, c'est-à-dire qu'elle combine des éléments réels et virtuels dans un environnement généré en 3D.
Il arrive souvent que des clients nous contactent pour recréer l'hologramme d'une personne. Dans certains cas, il s'agit d'êtres chers qui ne sont plus parmi nous et auxquels nous voulons rendre hommage en prononçant quelques mots, en chantant ou en les saluant lors d'un événement spécial.
Pour ce faire, une série d'étapes doivent être prises en compte, car il s'agit d'un projet minutieux et élaboré:
Premièrement, nous devons disposer d'un maximum de références de la personne en question : photos, vidéos, etc... pour pouvoir nous documenter et être le plus fidèle possible.
Ensuite, nous faisons appel à nos professionnels de la modélisation et de la recréation d'avatars hyperréalistes, pour le concevoir en 5 jours environ.
Une fois l'avatar créé, nous procédons à l'ajout de l'animation souhaitée, ainsi que des voix et des textes.
Une fois tous ces éléments réunis, nous sélectionnons l'écran holographique le plus approprié pour le reproduire avec la meilleure qualité possible.
L'Holostage est un espace scénique réel, comme celui d'un théâtre ou d'une scène de concert, sur lequel se superposent de grandes images virtuelles qui se confondent avec la réalité. L'illusion holographique est obtenue par réflexion : en combinant d'une part la perspective et la profondeur réelles de l'espace et, d'autre part, des éléments virtuels qui répondent aux mêmes règles visuelles : même perspective, même distance focale, même éclairage. Ainsi, des éléments virtuels créés en 2D ou 3D semblent être présents dans cet espace : personnages, objets, effets numériques ou lumineux qui complètent un objet réel, textures et couleurs qui modifient la perception d'un objet réel, etc. .... A partir de ce concept initial, nous étudions les aspects techniques qui serviront au mieux l'idée et le lieu :
- Dimensions de la scène, profondeur
- Hauteur/proportion du support holographique en fonction de la taille des éléments virtuels et de la scène.
- Type et dimensions de la structure
- Dimensions de la fenêtre visuelle dans le décor
- Type de décor extérieur, boîte de scène, avant-scène
- Éléments physiquement présents dans la scène
- Eclairage intérieur
- Nombre de projecteurs et/ou d'écrans, résolution, formats et chaîne vidéo, etc...
- Horaires et conditions d'éclairage contrôlés, pas de lumières directes.
- Cône de visibilité adéquat pour le public
- Point de vue vertical du public (cône de visibilité vertical) perpendiculaire à l'installation.
- Espace de montage nécessaire par rapport à la taille de la folia
- Temps d'installation et de réglage
- Emplacement et possibilités du poste de contrôle vidéo en cas d'interactivité
Il est important de définir dès le départ les principaux aspects et objectifs de l'aspect holographique :
- S'agit-il d'un moment unique du spectacle ou de l'élément principal ?
- Voulons-nous mélanger des personnes et des objets réels avec des effets holographiques ?
- Le spectacle se déroulera-t-il sur une scène principale ou dans un lieu dédié ?
- La folia peut-elle rester installée tout au long du spectacle ou doit-elle être montée/démontée (motorisation verticale ou rail : plus complexe et plus cher) ?
